LA COOPERATION POLICIÈRE ET JUDICIAIRE

 

 

 

Elle est de nature intergouvernementale comme la PESC. Elle a, théoriquement, pour objet la prévention et la lutte contre les formes graves de criminalité, et de faciliter l'échange d'informations entre les autorités policières des États membres. Europol est l'Office européen de police prévu par Maastricht. Eurojust est une unité composée de procureurs et d'officiers de police, simple unité de coordination, prélude éventuel à la création d’un Parquet européen. Du fait de la nature intergouvernementale de ce pilier et donc d'un déficit dans la coopération entre États membres, on peut dire d'une certaine façon que le traité de Maastricht a sa part de responsabilité dans les attentats terroristes en Europe.

Les accords de Schengen visent à supprimer les contrôles aux frontières afin de faciliter la circulation des personnes. Le Royaume-Uni et l’Irlande en sont exemptés, le Danemark bénéficie de mesures particulières.

On note depuis fin 2001 une accélération de la coopération entre États membres avec la création du mandat d’arrêt européen le 6 décembre 2001. Mais ce mandat d’arrêt européen  s’inscrit dans une logique intergouvernementale. Loin d’avancer vers une harmonisation progressive des législations, le mandat d’arrêt européen laisse subsister les disparités entre les systèmes pénaux des Etats membres.

 

Il faut par ailleurs signaler que les accords bilatéraux du 25 juin 2003 entre l’Union Européenne et les Etats-Unis visent à modeler l’espace judiciaire européen selon les conceptions des États-Unis qui prétendent ainsi au statu de membre de l'Union européenne en matière d'extradition.




 

Les institutions européennes


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