LES MUTATIONS DANS L'HISTOIRE DE L'EUROPE

 

Dans la lignée du livre de Gusdorf publié en  1953, Mythe et métaphysique, l’hypothèse posée est celle d’une évolution des sociétés (depuis les  premières civilisations) parallèle à l’évolution de la psyché humaine.

Les premières civilisations se sont épanouies autour du croissant fertile : la Mésopotamie vers - 3500 et l'Egypte vers - 3000. Dans la continuité des collectivités rurales du néolithique se construisent des empires bureaucratiques, despotiques, centralisés, fondés sur une théocratie. Ils organisent de grands travaux hydrauliques pour maintenir l’économie. Ainsi que le note Gusdorf, il s'agit d'une première organisation sociale élémentaire en rupture avec les structures mythiques. Les structures centralisées donnent naissance à l’écriture et à la monnaie, et commencent à penser l’universel. 

Mais c’est la Grèce qui va réellement opérer le passage de l’état de Nature à l’état de Culture, constituant la première mutation. A partir de là se met en place un processus qui aura pour effet de valoriser l’individu et d’encourager son implication dans le monde, prônera peu à peu l’universalisme, favorisera le mariage exogame.


  

La première mutation

  Sommaire