KYOTO
Trois conventions ont vu le
jour après le sommet de la terre qui s’est tenu
à
Rio en 1992. Les conventions sur
la désertification et la biodiversité sont
restées
lettres mortes. La
troisième, la convention climat, impose aux pays riches une
réduction de leurs
émissions polluantes d’ici 2012 :
c’est le
protocole de Kyoto (1997). Après le refus de
l'administration
américaine qui considère que la population n'est
pas
prête d'accepter les changements de mode de vie
nécessaires pour consommer moins d'hydrocarbures, la
ratification par la Russie en octobre 2004 permet l'entrée
en
vigueur de ce protocole en 2005. Mais ce protocole n'aura qu'un effet
minime devant l'ampleur de la crise climatique et écologique.
Depuis Rio, les émissions de gaz à effet de serre ont augmenté de 9 % (de 18 % aux États-Unis).
Entre les sommets de Rio et de Johannesburg, un tiers des récifs coralliens se sont gravement dégradés, la pêche est trop intensive dans 60 % des océans de la planète et 2,4 % des forêts ont été détruites. L'extinction des espèces atteint des chiffres records.